Actu-ecolo Participation des pays africains à la cop 21 sur le climat : l’urgence d’aller au delà des discours. 27 nov. 2016
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Dans quelques jours, une forte délégation de chefs d’états, de gouvernements, de ministres, de maires, d’experts africains foulera le sol de l’une des plus belles villes du monde afin de participer à la conférence sur le climat à Paris dénommée « COP 21 ».

Si le nombre impressionnant annoncé peut traduire l’intérêt des africains aux préoccupations environnementales et climatiques de leur époque, il est important au delà de cet élan de réfléchir à comment concilier développement durable et développement du continent.

L’Afrique n’a pas participé directement à la révolution industrielle ayant conduit à l’exploitation effrénée des ressources naturelles de notre planète cependant elle est malgré elle victime des conséquences environnementales désastreuses de cette époque faste au cours de laquelle les pays occidentaux ont réellement pris leur envol économique.

Face au dérèglement climatique qui n’épargne aujourd’hui aucun continent, il est important que les pays africains tirent de réelles leçons des effets pervers de la révolution industrielle sur le climat et l’environnement et inscrivent le développement du continent africain dans une démarche soutenable et durable car emprunter le même chemin serait suicidaire pour les économies déjà fragiles !

La conférence de Paris ne doit donc absolument pas être une occasion pour les délégations africaines de venir faire des balades de santé dans les rues et avenues de Paris, de faire les lèches vitrines ou le shopping dans les boutiques des Champs-Elysées ou aux Galeries Lafayette. C’est plutôt le moment de se poser les vraies questions face à l’urbanisation anarchique de nos villes, la déforestation, le braconnage, la mobilité et les transports durables, les énergies renouvelables, le développement numérique des territoires…

Il urge d’apporter des réponses fermes à ces maux qui minent les pays africains et de pouvoir effectivement appliquer les résolutions qui en découleraient. Voilà mon opinion.
Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Aurelle Christelle Gnidehoue

Consultante Communication digitale, événementiel et RSE