En effet, les animaux marins (poissons, tortues, …) les confondent souvent avec les plantons, algues et autres micro-organismes dont ils se nourrissent. Ce qui les expose à l’asphyxie ou à la mort.

Pour preuve, le 27 Février 2018, un cachalot avait échoué sur la plage de Cabo de Palos  en Espagne avec plus de 29 kg de déchets plastiques  (sachets plastiques, morceaux de filet) dans l’estomac.

Selon l’autopsie réalisée sur la carcasse de l’animal qui mesurait 10 mètres de long et pesait près de 6 tonnes, ce dernier serait mort d’une péritonite qui est une inflammation du péritoine (fine membrane qui recouvre les organes de l’abdomen).

Photo illustrative :

Crédit photo : CARM, déchets plastiques retrouvés dans l’estomac du cachalot 

Ce drame témoigne du danger que représente les déchets plastiques aussi bien pour les animaux, les végétaux que pour les êtres humains.

 » En 2050, les océans compteront plus de déchets plastiques que de poissons. »

Par ailleurs, une étude  réalisée par la Fondation de la célèbre navigatrice britannique,  Ellen Mac Arthur révèle que si rien n’est fait d’ici 2050, il y aura plus de déchets plastiques dans les océans océans que de poissons.

Face à ce constat alarmant, il urge donc de bannir définitivement les sachets plastiques de notre quotidien, de nos plages afin de préserver notre biodiversité, d’assurer le bien être commun, de promouvoir une économie circulaire.

Sensibiliser et éduquer les populations pour un changement de comportement 

Certains pays  africains ont déjà eu le courage de voter des lois pour interdire la production, la distribution et la commercialisation des sachets plastiques sur leurs territoires. Ce qui en soit constitue une bonne nouvelle pour la lutte contre la prolifération de ces emballages.

Toutefois, ces lois doivent être strictement appliquées pour contraindre les populations à adopter les emballages biodégradables plus respectueux de l’environnement.

Crédit photo : Campagne #SachetHéloué au Bénin, Sandra Idossou

Parallèlement, des campagnes de sensibilisation et d’éducation doivent être continuellement menées auprès des populations, des commerçants dans différentes langues locales afin de leur faire prendre conscience des conséquences de l’utilisation de ces emballages  sur la biodiversité  et la santé.

Aurelle Christelle Gnidehoue 

Consultante en Communication digitale, événementiel et RSE