Actu-ecolo Le saviez-vous ? la pollution atmosphérique tue 1,3 million de personnes chaque année dans les villes 21 févr. 2017
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Signe extérieur de réussite et de modernité, la voiture privée fascine nos iris autant qu’elle nous catégorise au sein de la société dans laquelle nous vivons. Pourtant, au-delà de son caractère pratique et de l’indépendance qu’elle confère à son propriétaire, l’utilisation de la voiture privée est l’une des sources majeures de la pollution de l’air dans les villes.

En effet, les carburants utilisés dans les véhicules sont issus de la transformation des énergies fossiles (pétrole). Or la combustion de ces derniers émet des gaz à effet de serre et d’autres polluants qui sont responsables du changement climatique qui touche tous les pays du monde. Selon une récente étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 92% de l’air que nous respirons serait de mauvaise qualité. Cette situation engendre aussi bien la dégradation de la qualité de l’environnement que celle de notre santé.

Quelques conséquences de la pollution de l’air dans les villes

La pollution atmosphérique dans les villes a de sérieuses conséquences aussi bien sur l’environnement que sur la santé des citadins. Elle affecte la couche d’ozone sensée protéger entre autres la terre et ses habitants que nous sommes de l’intensité des rayons solaires. Cette situation explique en partie le réchauffement planétaire que nous subissons tous depuis quelques décennies.

Notre santé aussi n’est pas épargnée par la pollution de l’air dans les centres urbains. En effet, une exposition de courte ou longue durée à un air de mauvaise qualité provoque l’irritation des yeux et de la peau. De même, elle augmente les maladies cardiaques et pulmonaires telles que les pneumonies, l’asthme, les cancers de poumons, l’irritation des voies respiratoires… La pollution atmosphérique augmente considérablement le taux de mortalité dans les villes, ce qui occasionne la diminution de l’espérance de vie. Les personnes les plus sensibles à cette pollution sont les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. La faune et la flore urbaine ne sont pas pour autant indemnes des conséquences liées à la pollution de l’air dans les villes. Au regard de ces conséquences, il urge donc que des politiques publiques soient élaborées et mises en œuvre afin de préserver la santé des citoyens et de lutter durablement contre le changement climatique.

Proposition de quelques solutions pour améliorer la qualité de l’air en ville

Diverses solutions peuvent être mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air dans les villes. Au nombre de ces dernières se trouve la promotion des transports en commun tels que les bus, le train, le tramway. Ces modes de transport peuvent être couplés avec les transports doux comme le vélo et la marche à privilégier dans le cadre des déplacements sur une courte ou moyenne distance. Le développement du covoiturage ainsi que de l’autopartage dans les villes constitue également une piste sérieuse pour réduire les émissions de polluants dans l’air en ville.

De même, il est important de réglementer l’importation et la circulation des véhicules à moteur surtout dans les pays à faible revenu notamment en Afrique. En effet, il est fréquent de voir circuler dans les pays africains, des véhicules âgés de plus de dix à quinze ans alors que ces derniers sont très polluants. Aussi, une réglementation de la qualité des carburants servis dans les stations services permettra de lutter contre la pollution de l’air dans les villes.

La pollution de l’air engendre de réels manques à gagner tant sur le plan économique, environnemental que sanitaire. Il urge donc de mettre en œuvre des politiques réalistes afin de lutter durablement contre ce problème en milieu urbain.

 

Aurelle Christelle GNIDEHOUE

Consultante Communication digitale, événementiel et RSE

Source http://www.who.int