La pollution plastique est au cœur de la célébration de l’édition 2018 de la journée mondiale de l’environnement. Cette attention particulière accordée à ces types d’emballages pourrait s’expliquer par la volonté de plusieurs pays de lutter contre leur prolifération dans les milieux naturels ainsi que leurs impactent négatifs sur la santé de leurs citoyens.
Lutter contre les sachets plastiques, un défi pour les états du monde
En effet, ce n’est plus un secret ! Les sachets plastiques polluent l’environnement et affectent la santé des populations. Si leur utilisation ne dure qu’en moyenne une dizaine de minutes, leur dégradation complète peut aller jusqu’à 400 ans.
Pour lutter contre leur invasion, certains pays africains tels que l’Afrique du Sud, le Bénin, le Gabon, le Kenya, l’Ouganda ou encore la Tanzanie ont voté des lois interdisant leur importation, leur production, commercialisation et utilisation sur l’ensemble de leur territoire.
Dès lors, la priorité est donnée aux emballages biodégradables censés être plus vertueux envers l’environnement et de la santé des utilisateurs. Toutefois, au regard de la composition des matières qui entrent dans la fabrication de certains types de ces emballages, il est difficile d’affirmer avec certitude que ces emballages sont véritablement écologiques.
Titre: emballage alimentaire biodégradable, source : pxhere
Car, certains emballages dits biodégradables sont fabriqués à partir d’un mélange de produits pétrochimiques et de matières biosourcées (dérivées partiellement ou totalement de la biomasse, de matières organiques, animales ou végétales). Ces genres d’emballages vendus sur les marchés peuvent contenir 40 à 50 % fécules de pommes de terre, d’amidon de manioc ou de maïs et de matières telles que la cellophane.
Financer la recherche pour une alternative plus sûre et crédible
Afin de ne pas promouvoir des alternatives peu crédibles aux sachets plastiques à usage unique, les états doivent mettre l’accent sur la fabrication, la vente et l’utilisation des emballages 100% biodégradables, fabriqués à partir de produits entièrement organiques, des emballages fabriqués avec de le raphia, des déchets agricoles ou du coton issu de l’agroécologie.
Le financement des scientifiques, des laboratoires de recherche et développement contribuera à la conception d’emballages 100% biodégradables, écologiques, étanches et surtout résistants aux diverses pressions.
Cela permettra de ne pas remplacer un mal par un autre et surtout de préserver l’environnement et la santé des populations.
Aurelle Christelle Gnidehoue
Consultante Communication digitale et RSE
Sources : notre-planete.info, Eco-emballages