Ceci étant, la dématérialisation et la digitalisation des entreprises offrent de nombreux avantages aux salariés modernes en termes de rapidité et de performance. Cependant, cette numérisation des entreprises n’est pas sans conséquences sur l’environnement et les ressources naturelles d’où l’importance d’inciter les salariés à adopter des gestes éco-responsables pour réduire leur empreinte environnementale au bureau. Pour atteindre cet objectif, voici une liste de 5 gestes éco-responsables à mettre en œuvre au quotidien dans son bureau.

1.   Limiter la boulimie des impressions de documents

Imprimer un document est l’un des gestes les plus spontanés que les salariés réalisent au quotidien dans une entreprise. Cette spontanéité à mettre en marche l’imprimante entraîne une consommation mensuelle de 3 ramettes soit un total de 70 à 85 Kg de papier par an par salarié selon une étude réalisée par l’Agence Française de l’environnement et de la Maîtrise de l’Energie, ADEME. Par ailleurs, elle occasionne également une surconsommation d’énergie.

Sachant que les papiers sont issus de la transformation du bois et donc de l’abattage des arbres dans les forêts, avant de lancer l’impression en appuyant sur le bouton « Imprimer », il est important de se demander si ce mail ou cette pièce jointe vaut la peine d’être imprimé. La réponse à cette interrogation permettra de revoir son rapport à l’impression et surtout de poser un acte favorable à la préservation des ressources en bois des forêts. Sur le plan économique, la mise en place d’une politique incitative de limitation des impressions permettra aux entreprises de réduire les coûts d’achat de papier et de cartouches d’encre. Initier un challenge pour récompenser le service ayant le moins imprimé au cours du mois est une piste pour engager l’ensemble des collaborateurs dans cette démarche.

2.   Éteindre les ordinateurs et les ampoules à la fin de la journée

Certains salariés oublient parfois d’éteindre leurs ordinateurs ou les ampoules avant de quitter le bureau en fin d journée. D’autres mettent simplement leurs ordinateurs en veille avant de rentrer chez eux. Dans l’un ou l’autre cas, ces habitudes favorisent une consommation inutile d’énergie et donc de ressources naturelles ayant servi à produire cette énergie. Un ordinateur en veille peut consommer entre 20 et 40% d’électricité de sa consommation en marche. Développer le réflexe d’éteindre l’ensemble de ses appareils en fin de journée est un geste salvateur pour la nature. Par ailleurs, il est intéressant de privilégier l’utilisation d’un ordinateur portatif à un ordinateur de bureau car ce dernier consomme 80% d’énergie en moins qu’un ordinateur de bureau avec une unité centrale.

3.   Adopter des outils collaboratifs

Les outils collaboratifs permettent de travailler à distance sur un même projet. De ce fait, non seulement ils permettent de réduire le budget interne lié aux frais de transport mais aussi de limiter l’empreinte carbone des salariés. A ce titre, le bénéfice est double et avant de se déplacer d’une ville à une autre pour des raisons professionnelles, il faut se poser la question de savoir si ce déplacement est vraiment nécessaire.

4.   Privilégier les escaliers à l’ascenseur

Symbole d’une société moderne, l’ascenseur offre la facilité aux salariés d’atteindre rapidement leur bureau situé parfois à des niveaux élevés de l’immeuble de leurs entreprises. Pour autant, son utilisation fréquente ou abusive est subordonnée à une consommation d’énergie et donc de ressources naturelles. Privilégier les escaliers permet de réduire cette consommation d’énergie et par ailleurs de travailler ses articulations. Prendre l’ascenseur pour se rendre dans son bureau situé au 1er étage n’est pas forcément utile, durable et économique.

5.   Réduire l’utilisation du climatiseur

Allié de premier plan en période de forte chaleur, le climatiseur permet de rafraîchir la température du bureau. Toutefois, pour optimiser la consommation d’énergie et réduire ses impacts sur l’environnement, il est important de ne pas abuser de son usage. Ici, la priorité doit être donnée à la maîtrise de la température interne du bureau. Dans cette logique, les salariés peuvent s’en servir pour rafraîchir quelques minutes le bureau puis l’éteindre.

Photo illustrative : 

Cette liste de gestes éco-responsables  n’est pas exhaustive. Pour être écolo au bureau, les salariés peuvent également recycler les papiers, adopter le tri sélectif pour séparer les déchets qu’ils y produisent, aménager un espace pour y mettre une plante d’intérieur ou encore aménager un petit potager sur le balcon du bureau.

Notre planète mérite toute notre attention au regard des nombreux services écosystémiques qu’elle nous rend au quotidien. Soyons donc écolos au bureau, écolo partout pour un environnement sain et généreux.

Aurelle Christelle Gnidehoue

Consultante Communication digitale, événementiel et RSE

Source : ADEME